Rencontre avec Chouaib Douib

Un commando de cinq guerrieros et un dynamiteur commandés par un amputé des bras, mais stratège accompli, avec une cervelle pleine de trucs, va s’infiltrer à travers les embûches tendues par les tribus du sud encore réfractaires au sultanat marocain, afin de ramener de Tamboktou une caravane d’or. L’amputé en question avait perdu ses bras comme punition d’avoir braconné sur les terres de « bled Makhzen », et giflé un convive de la cours en présence du Soltan.

Coureur de fond et champion dans le saut, il a appris vite à se mettre à dos d’un étalon grâce à quelques voltiges et guider sa monture rien qu’en lui chuchotant à l’oreille. Ses exhibitions lui valurent le surnom de DOUIB.

Tombouctou se trouvait au Mali qui faisait partie du territoire marocain, qui lui même, subissait un blocus financier par ses deux mers, l’Atlantique et la Méditerranée, imposé par la France et l’Espagne, sans parler du déferlement des français sur le Maroc oriental. Mais contre vent et marées DOUIB et ses compagnons vont accomplir leur mission haut la main et entrer dans l’histoire par la grande porte.

 

Chouaïb DOUIB est né à Mazagan sous le protectorat en 1938.Il est lauréat de l’école des notables puis du lycée mixte aujourd’hui Ibn Khaldoune.

Officier instructeur dans l’armée de réserve jusqu’en décembre 1968. Il occupa par la suite d’autres postes comme fonctionnaire dans différents secteurs Il fut chargé de cours de « sociométrie et dynamique du groupe » dans quelques CPR du Maroc, puis surveillant Général au Centre Pédagogique Régional du Hay Hassani.

Chouaib DOUIB a également été professeur d’éducation physique et conseiller pédagogique au MEN.